Une masseuse conteuse

30 mai 2022 

Je suis masseuse mais aussi conteuse. 

J’aime les histoires, celles qu’on me raconte et celles que j’écris. 

 

Comme j’ai décidé de vivre au plus près de qui je suis, j’ai cherché à incorporer à ma pratique professionnelle ce qui m’est essentiel. 

 

Les mots qui transfigurent la réalité sont un de mes outils favoris. 

Raconter pour mettre à distance ce qui nous entrave. 

Raconter pour plonger dans le bonheur et ses nuances. 

Raconter pour partager. 

Raconter pour vivre.

 

Comment intégrer la conteuse à la masseuse ? 

 

J’ai fait le choix d’accompagner chaque massage-soin d’un tirage de cartes d’oracle. 

Je possède plusieurs oracles mais ceux que j’affectionne particulièrement sont : 

  • L’Oracle des Rebelles Sacrés de Alana Fairchild,
  • Féminitude de Monique Grande 
  • le Zen Tarot d’Osho. 

 

Lorsque je fais le tirage je ne suis ni médium, ni cartomancienne mais juste conteuse d’une histoire qui naîtra dans l’instant, mélange de ressentis, d’intuition et d’imagination.

 

30 mn avant le massage-soin, je prends le temps d’une médiation qui me permet de faire le vide en moi. C’est dans ce calme intérieur que naissent les images et les associations d’idées qui deviendront des mots. 

Puis comme née du silence je retrouve ma voix et je raconte dans la spontanéité de l’instant.

J’enregistre l’histoire, toute l’histoire. Mais je ne partage avec vous qu’un résumé des fulgurances les plus prégnantes car il m’apparaît que c’est là que niche l’essentiel, la quintessence de mon récit. 

 

Si l’histoire résonne pour vous ce sera un bonus de la vie. 

L’enregistrement peut alors être mis à votre disposition.

 

Sinon ce sera le temps d’un partage amical autour d’une narration, comme quand nous étions enfants et que l’on s’en laissait conter sans que nous ayons le besoin d’être constamment rassurés sur l’utilité des mots et leur validité. 

Les mots ne sont que ce que l’on accepte de leur glisser de nous. 

 

Je vous sais gré de ce plaisir qui n’a bien évidemment rien d’obligatoire. 

Vous êtes libres de vous prêter ou pas à ce jeu-là.

 

En conclusion cet extrait d’une chanson d’Igit, Il était une fois.

 

« Je me raconte des histoires 

(…)

Il était une fois,
Je me prête à ce jeu là

Oui je me préfère fou que roi
Il était une fois

Des paillettes autour de moi
Un happy end sur tout ça » 

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